Comment est né le projet de formation au sein du groupe HERIGE ?

GdK : En 2020, l’arrivée de Benoît Hennaut à la tête du groupe a engagé une profonde transformation de l’entreprise. Porteur d’une ambition forte axée autour de l’humain, de la RSE et du digital, notre président souhaitait aligner rapidement les équipes avec nos enjeux stratégiques, en résonance avec les évolutions sociétales. Cette vision nous a conduits à cultiver notamment l’objectif de devenir une organisation apprenante et à créer HERIGE ACADEMIE. Les parcours construits avec Audencia en sont l’un des piliers.

Pourquoi avez-vous choisi Audencia ?

GdK : Insuffler de nouveaux marqueurs culturels au sein d’une entreprise de notre envergure, un groupe multi filiales de 3000 salariés, exige une expertise et une hauteur de vue avérées. Pour répondre à cet enjeu, il était essentiel de s’appuyer sur un partenaire reconnu pour la qualité de ses contenus et dont l’image de marque nous correspond. Nous souhaitions aussi que nos équipes se sentent valorisées par la qualité de la structure et de ses intervenants.

En quoi consiste le parcours de formation construit avec Audencia ?

GdK : Il comporte deux dispositifs majeurs. Un parcours « Leaders », programme de quatre mois par session de deux jours, construit autour de la RSE, la stratégie globale, le leadership positif, la performance responsable et durable, ainsi que le management et la transformation ; un parcours « Sprint manager » sur les leviers de la « croissance profitable ».

Comme vous le constatez, la RSE est un axe stratégique déterminant et le fil conducteur du parcours de formation. Au-delà des compétences, ces dispositifs insufflent une transformation en termes d’ouverture d’esprit, de regard sur le monde, de vision évolutive des enjeux des métiers de chacun.

Comment l’avez-vous élaboré ?

GdK : Il s’agit d’un véritable travail de coconstruction dans la durée. En trois ans, la compréhension de la RSE, des notions d’impacts positifs et de performance globale a considérablement progressé. Nous avons fait évoluer les contenus avec le niveau de maturité des équipes sur ces enjeux clés.

Quels sont les bénéfices pour l’entreprise et les participants ?

GdK : Les avis exprimés en fin de formation sont éloquents sur le niveau de satisfaction des participants. Au quotidien, nous constatons des évolutions de postures et perceptions qui témoignent de leur imprégnation des enjeux clés, d’un plus fort sentiment d’appartenance à l’entreprise et d’une meilleure aptitude à nourrir des réflexions participant à l’innovation nécessaire dans chaque fonction.

Extraits de l'Interview de Guillaume de Kervénoaël DRH Groupe Herige et Thomas Baron, responsable développement de programmes sur mesure à Audencia pour Le Journal des Entreprises - Pays De La Loire - Mars 2024.

Notre dispositif Corporate Executive Program Audencia/Terrena est un moment de
respiration dans la carrière des collaborateurs. L’occasion de s’accorder 2 jours pour soi pendant plusieurs mois et de prendre du recul par rapport à sa fonction. La formation est également un formidable outil de transversalité qui permet de rencontrer et d’échanger avec d’autres collaborateurs du groupe que nous n’avons pas l’occasion de rencontrer à cause de la complexité et grandeur de notre entité. Notre collaboration avec Audencia s’inscrit dans une histoire qui nous permet l’amélioration et l’adaptation permanente du contenu au fur et à mesure des années et des promotions, et de faire un véritable bilan efficient.

En tant qu'alternante en Contrôle Qualité et Content Management Marque Employeur chez Link Financial, j'ai joué un rôle essentiel dans l'amélioration des processus internes et la promotion de la marque employeur. Mes actions, telles que la rédaction de procédures et le développement de la stratégie de communication, ont eu un impact positif sur l'entreprise en optimisant les interactions avec les clients et en renforçant son image. Mon intégration complète dans l'équipe démontre que je suis considérée comme un membre à part entière de l'entreprise.

Lorsque je postulais pour le MS SDIDAM, mes motivations étaient d’acquérir des compétences en stratégies digitales et data marketing afin de mieux servir les entreprises, y compris Link Financial.

Je suis honorée de la proposition d'embauche à la fin de mon contrat d'apprentissage, ce qui atteste de ma valeur ajoutée pour Link Financial et je suis enthousiaste à l'idée de continuer à contribuer à son développement.

Actuellement, j’ai la charge de l’optimisation des systèmes d’informations au sein de mon entreprise. Dans un premier temps, je me suis concentrée sur l'adaptation et l’optimisation des outils et process utilisés par les chargés d'affaires. Mon objectif est clair : améliorer l'efficacité et la fluidité des opérations.

J'ai récemment automatisé le dossier technique des chargés d'affaires, ce qui a eu un impact positif sur l'entreprise. La nouvelle version est déjà opérationnelle, et une V2 est en préparation ! Cette automatisation permet aux chargés d'affaires d'économiser du temps en évitant de réécrire plusieurs fois les mêmes informations, ce qui améliore considérablement leur efficacité et leur productivité.
J'endosse également le rôle de support SI pour résoudre les problèmes informatiques du quotidien, en d’autres mots, j’apporte une assistance technique aux collaborateurs. 

Je participe régulièrement aux réunions stratégiques et opérationnelles, je peux apporter mes idées et contribuer aux prises de décisions importantes. De plus, j'ai organisé des réunions avec les parties prenantes pour maintenir une communication efficace lors du nouveau projet en cours. Parallèlement, j'ai pu effectuer des déplacements en France pour découvrir et comprendre le fonctionnement des autres BU du groupe.

Si tout se passe bien, comme c’est le cas aujourd’hui, une proposition d’embauche m’attend !

Je travaille actuellement à l'UCPA en tant qu'assistante cheffe de projet jeunesse. Mes missions sont assez variées et comprennent notamment la gestion des volontaires en service civique ainsi que le développement d'un plan de formation, la mise en œuvre d'un projet avec les STAPS afin de créer des partenariats, l'animation d'un réseau interne et la réalisation d'événements avec nos partenaires.
Ma valeur ajoutée dans l'entreprise :
Découvrant le monde de l'entreprise cette année, il m'a fallu un temps d'adaptation afin de bien comprendre le fonctionnement et les différents process. J'ai su rapidement m'adapter et j'ai eu l'occasion d'aider à structurer certains process. De plus, j'ai pu faire découvrir de nouveaux outils à l'équipe. J'ai également réalisé de la gestion de projet en direct permettant ainsi d'avancer de manière concrète sur les différents sujets de la direction.

Pour beaucoup d'étudiants, le programme MS MDC (Marketing, Design et Création) offert par Audencia représente une chance unique de concrétiser leurs aspirations. Découvrez comment le parcours d’Inès illustre l'impact transformateur de ce programme sur ses perspectives professionnelles.

En quoi intégrer un Mastère Spécialisé après ton parcours d'ingénieur, avait du sens pour toi ?

Pour Inès, diplômée en ingénierie, l'intégration d'un Mastère Spécialisé s'est imposée comme une évidence, une opportunité de donner une nouvelle dimension à son parcours jugé trop pragmatique.

"J'ai choisi de rejoindre le programme MS MDC afin d’apporter une dimension créative et artistique à mon diplôme d’ingénieure que je jugeais trop pragmatique", confie-t-elle, soulignant ainsi son désir d'explorer de nouveaux horizons et d'enrichir son profil.

Son choix pour ce programme s'est révélé judicieux dès les premiers instants. Les notions de design thinking, bien que déjà effleurées dans sa spécialisation en innovation, ont pris tout leur sens avec l'intégration du Mastère. "Je n'avais cependant pas de notions de management avant d’intégrer ce mastère", ajoute-t-elle.

La diversité des profils au sein de la classe a été une source d'inspiration constante pour Inès. Cette richesse lui a permis de monter en compétences dans des domaines qui lui étaient moins familiers, notamment la création de livrables sur Adobe Illustrator.

Mais c'est dans le cadre d'un projet avec Vinci sur la désirabilité dans les chantiers de rénovation et de réhabilitation que la collaboration entre managers, designers et marketeurs a révélé toute son efficacité. "Dans ce contexte, la collaboration entre managers, designers et marketeurs a été fructueuse : les designers partageaient leurs compétences sur les visuels, les marketeurs sur la mise en valeur du projet et les managers sur l’encadrement.", explique-t-elle avec enthousiasme.

Peux-tu nous parler de tes missions en entreprise, avec le programme en alternance ?

En entreprise, chez Decathlon, Inès évolue au sein d'une équipe dynamique où se conjuguent créativité et ingénierie pour concevoir les textiles utilisés dans divers sports spécialisés. "Mon rôle est d’aider les chefs de produit composant à valoriser notre offre textile, notamment au sein de notre showroom physique dans lequel nous exposons nos produits", précise-t-elle.  L'organisation du forum des composants annuel a été une expérience marquante pour Inès. "J’ai ainsi pu structurer le design guide que j’imaginais pour ce forum, en co-écrivant l’identité du forum, les inspirations, la scénographie avec les designers", partage-t-elle avec fierté.

Inès a choisi la spécialisation innovation produit, en continuité avec sa formation initiale en ingénierie génie industriel innovation. Cette spécialité, axée sur la conception et l'industrialisation, l'a également guidée dans l'écriture de sa thèse portant sur la conception d’une surface de propulsion à géométrie adaptable.

Quant aux défis à venir, Inès reconnaît que la gestion du temps et des priorités sera, à l’avenir, au cœur de ses préoccupations. "La gestion des priorités et la communication avec mon équipe sont les clés de ma réussite", affirme-t-elle avec détermination.

                                                                                     Inès OKBI, MS MDC, promo 2023-24

Bonjour Marie, peux-tu nous parler de toi ?

J’ai 24 ans, étudiante au MOS dans la promo 2023/2024, je suis en alternance chez Paris 2024 à Marseille où je m’occupe de la livraison des épreuves de voile et football.

Ce qui caractérise le plus mon parcours et ma personnalité, c’est mon côté aventurière. Après le lycée, j’ai vite filé à l’étranger, j’avais besoin de découvrir une autre culture et de rencontrer des personnes différentes. L’Angleterre, le Chili, la Grèce et l’Espagne sont des expériences qui m’ont grandement impactées, et qui m’ont permis d’affiner mes perspectives de carrière.

Après 5 ans (2018 – 2023) à tout découvrir et essayer, j’ai alors ressenti le besoin de « me poser » et me lancer dans un projet de vie : j’ai réalisé que le sport n’est pas qu’un hobby ou un lifestyle. Retour en France un pays qui offre une qualité de vie unique, avec la perspective de participer à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympique, l’opportunité d’une vie.

J’ai toujours été très sportive, cela me vient de mes parents qui m’ont toujours encouragé à « me bouger ». Pour moi, le sport est intimement lié à la nature, et donc, être dehors, faire de la voile, nager, courir et faire du vélo en montagne. Plus qu’une course à la performance, le sport est pour moi un plaisir et une nécessité, et je pratique de tout, sans être experte sur aucune discipline. Je ne le vois pas forcément négativement, car je trouve aussi important d’être pluridisciplinaire.

Peux-tu nous parler de ton parcours académique/extrascolaire avant le MS® MOS ? Pourquoi as-tu décider de poursuivre tes études avec un Mastère Spécialisé en Sport ?

Partir étudier le management international à l’Université de Bath a été un réel tournant dans ma vie. Au fil de mon cursus, j'ai acquis non seulement des connaissances, mais j'ai surtout grandi : à la fin de mon diplôme j'étais animée par une forte volonté de trouver ma voix et de me spécialiser, plus que de suivre un parcours traditionnel en étude supérieure (à cette époque, je n’avais pas encore conscience de l’existence du business sport). Durant deux années (2021-2023), j'ai exploré diverses voies professionnelles tout en maintenant un rythme de vie sportif. Constatant que mes expériences managériales dans d'autres secteurs ne me satisfaisaient pas pleinement, et que ma passion pour le sport pouvait se refléter dans ma carrière, j’ai réalisé que le management sportif correspondait à mes aspirations. 2 constatations se sont alors imposées : la nécessité de développer mes connaissances du secteur, considéré comme niche, ainsi que de construire une expertise en travaillant sur le terrain. Parmi la plus prestigieuse des formations de business sport en France et proposant en plus un parcours en alternance, le MS MOS était alors une évidence.

Jusqu’à présent, qu’est-ce qui t’a le plus marquée au cours de ton année au sein du MS® MOS ? 

• La bonne entente dans la classe ; même si chacun à un parcours distinct, nous partageons tous la passion du sport, et l’ambiance est très bonne et bienveillante.
• La diversité des intervenants ; cela dresse un panorama très large de comment est l’industrie et je me rends vraiment compte de la transversalité du sport, et donc des nombreux débouchés professionnels.
• Le format des cours ; ce sont pour beaucoup des intervenants et non pas seulement des professeurs d’universités, ils sont ici pour interagir avec nous et partager des conseils tout en gardant en tête que c’est un mastère professionnalisant et que l’enjeux est de booster nos carrières.

Quels sont les intervenants/enseignants qui t’ont particulièrement marqué, pourquoi ?

Johann PELLICOT – lors du module « Organisation et Politique du sport ».

J’ai trouvé stupéfiante la position atypique de Johann. Il était extrêmement critique envers le sport et ses différentes gouvernances, notamment envers le CIO et l’organisation des JOP, alors même qu’il a été un élément fondateur dans la candidature de Paris 2024. En même temps il partageait énormément de connaissances et nous encourageait à réfléchir de manière critique afin de « changer les choses » pour le sport de demain.

Ta thèse porte sur les JOP qui ne font plus l’unanimité de nos jours et sur la perception négative du public qui prend le dessus sur les aspects positifs des JOP. Peux-tu nous en dire plus ? Pourquoi as-tu tenu à étudier ce sujet ?

Réalisant une alternance d'une année au sein du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP), je m'investis pleinement dans la livraison et l'organisation des Jeux de Paris 2024 ; ils sont devenus le centre principal de mes réflexions. J’occupe une position inédite car je travaille dans un environnement « pro jeux » alors que les critiques et les doutes du public envers l’évènement semblent prendre de l’ampleur. Cette situation suscite des interrogations et m'incite à réfléchir de manière approfondie aux enjeux et à l’héritage des JOP. En tant que future professionnelle du secteur sportif, il m’est impératif de considérer l'avenir du marché ; je souhaite comprendre si les grands événements sportifs tels que les JOP sont pérennes ou destinés à disparaître, et analyser les demandes et implications pour le marché de demain. Ma réflexion de thèse est née d’une constatation de David Roizen (2023), qui dit que le CIO incite à la pratique du sportwashing à travers la notion d’héritage : « Car in fine, il s’agit bien d’utiliser un événement sportif pour autre chose que le sport ». Ma thèse portera donc sur ce qu’est le sportwashing ; est-il nécessairement mauvais ? Qu’est-ce que l’héritage des Jeux ? Pourquoi avoir intégré cette notion et quel en sera son impact quant à la perception du grand public ? Est-ce que la notion d’héritage légitimise les JOP de Paris 2024 ?

Selon toi, comment pourrait-on améliorer la perception des Jeux Olympiques et susciter à nouveau l’enthousiasme des Français à leur égard ?  

Mon opinion est qu’il y a une dimension très culturelle ; le Français râle et le Français critique beaucoup. Je reste persuadée que dès le lancement de la cérémonie d’ouverture olympique, les plaintes cesseront et les éloges sur la capacité d’accueil et d’organisation de la France seront fortes. Selon moi, une très grande part de la perception (positive ou négative) des Jeux dépend des retombées financières et des conclusions que l’on pourra poser plus tard sur la gestion du budget du COJOP. Enfin, cela dépendra aussi inévitablement des performances de la France au dit Jeux ; si nos athlètes parviennent à rapporter beaucoup de médailles, ou non.

Pour ma part, j’adore l’universalisme porté par les JOP, j’adore ce qu’ils représentent et je souhaite que ces évènements olympiques et paralympiques perdurent dans le monde entier. Je comprends bien que le modèle doit être repensé afin d’être beaucoup plus en accord avec les enjeux RSE d’aujourd’hui. Bonne nouvelle, c’est ce que fait Paris 2024.

Le mouvement sportif porte depuis de nombreuses années des ambitions fortes en matière d’utilité sociale et de responsabilité sociétale, est-ce, selon toi, un sujet qui a une place importante au sein du MS® MOS ?

Je n’ai pas forcément de point de comparaison, mais oui, c’est un sujet qui est essentiel au sein du MS MOS. Dans chaque cours, j’ai eu l’impression qu’une dimension sociale et sociétale est donnée. Que cela soit en communication et journalisme dans le sport, en économie des organisations sportives ou encore International Strategies in Sport Management. Plus que jamais j’ai l’impression de réfléchir à l’impact social du sport, et je suis d’autant plus convaincue de sa capacité à transformer et à développer les sociétés.

Marie, où te vois-tu dans 5 ans ? Quel serait ton poste idéal ?

Je trouve bien difficile de répondre à cette question, car j’imagine différents scénarios :

Continuer dans l’évènementiel sportif, j’envisage une carrière à l’internationale dans les GESI - entre autres ; les Championnat du Monde de Cyclisme en 2027, World’s Winter Games en 2029, les Jeux d’Hivers en 2030 etc. Je m’imagine avec le rôle actuel de ma boss ; « project manager » au sein d’un comité d’organisation ou du CIO avec de multiples responsabilités (dont manager une alternante).

Sinon une carrière française au sein d’une grande marque : j’imagine faire un passage de 3 ans dans une agence d’évènementiel sportif, sinon de sponsoring avant de travailler comme project manager chez l’annonceur par exemple Pernod Ricard ou Adidas.

Autre chose à nous raconter ?

Le sport c’est génial, et la bonne nouvelle, c’est que le marché n’est pas si bouché et les recruteurs recherchent des jeunes talents comme nous.

Je me permets un conseil auprès des potentiels candidats au MS MOS qui réfléchissent à leurs options : Je trouve important d’accentuer le fait que c’est un Mastère Spécialisé et non pas un Msc (M2). La méthodologie et pédagogie sont spécifiques. La formation se veut professionnelle et professionnalisante, en plus d’être académique. Selon moi, le but n’est pas d’emmagasiner des connaissances comme à l’école mais plutôt de mener à bien des projets comme l’on pourrait exercer un métier dans le secteur du sport.

Marie Motte, MS® MOS, Promo 2023-24

En quoi intégrer un Mastère Spécialisé après ton parcours, avait-il du sens pour toi ?

La double compétence, technique et managériale, est clairement l’atout majeur de notre master. Une formation intégrant des cours dispensés par une école de commerce, d’ingénieurs et d’architecture est rare, voire unique ! Mon objectif était de consolider mon profil en acquérant des connaissances techniques supplémentaires pour renforcer et légitimer mon engagement dans la transition énergétique et écologique. Les cours à Centrale et l’ENSA répondaient parfaitement à mes attentes en termes d'acquisition de compétences techniques, tandis que ceux à Audencia affinaient mes compétences en management. De plus, le réseau étendu d’Audencia, de Centrale et de l’ENSA m'a permis d'interagir avec plusieurs intervenants et professionnels du domaine.

Les connaissances autour des énergies renouvelables ont été très précieuses. Chaque type d'énergie a été minutieusement examiné, mettant en lumière à la fois ses avantages et ses limites technologiques. De la même manière, l'étude des techniques de construction durable et des défis urbains du futur a enrichi notre compréhension globale. D’une manière globale, la qualité de cette formation tient à l’approche scientifique de la transition. Nous avons pu acquérir des connaissances solides qui nous permettent d’avoir un regard objectif et précis sur les enjeux climatiques et écologiques et d’avoir les « ordres de grandeur » en tête. Cela permet d’argumenter et de tenir un discours chiffré et factuel, loin des a priori et des idées reçues sur le sujet écologique et énergétique.

Fort de mon expérience professionnelle préalable, je recherchais une formation ancrée dans la pratique plutôt que dans la théorie. Les études de cas et les projets ont ainsi constitué le cœur de notre travail, offrant une opportunité précieuse d'appliquer rapidement nos nouvelles compétences sur le terrain. Cet aspect concret et opérationnel du programme a répondu parfaitement à mes attentes, me permettant de combler rapidement l'écart entre théorie et réalité professionnelle.

Partagez une expérience que vous avez réalisée avec succès et un défi auquel vous pourriez être confronté à l’avenir.

Il n’y a pas un exemple en particulier mais plutôt le constat global de l’ampleur de ce qu’il reste à faire au niveau des entreprises et des politiques publiques. Quand on passe beaucoup de temps à s’informer et à suivre l’actualité, les publications ou les débats sur le sujet, on mesure l’urgence de l’action collective à déployer et les efforts qu’il faudra mobiliser pour atteindre les objectifs attendus. Les entreprises jouent un rôle majeur dans cette action, d’abord à travers leurs activités, mais aussi par le rôle sociétal d’employeurs et d’acteurs de leur écosystème.

Le MS APTE permet d’aborder un nombre important de dimensions et de sujets, ce qui en fait une formation transversale très riche et complète. Ceci facilite l’intégration sur le marché du travail du fait que ça répond à des besoins divers des entreprises, des collectivités ou encore des associations. Pour ma part je compte m’appuyer sur les connaissances apprises pour m’intégrer plus facilement dans des secteurs techniques et mieux comprendre les pratiques et les activités de mes interlocuteurs. Je souhaite valoriser ma double compétence pour apporter une valeur ajoutée dans mes prochaines fonctions.

J’ai la chance de faire une thèse professionnelle sur un sujet qui me passionne : le rôle de la démocratie participative dans la transition écologique. Cela m’a déjà ouvert une première porte car j’effectue mon stage dans une agence de concertation à Nantes, où je vais pouvoir conjuguer les connaissances techniques autour des projets d’énergies renouvelables et les apports théoriques de ma thèse. Les questions de justice sociale dans la transition écologique m’intéressent également ; avec les super cours de plaidoyer que nous avons suivis, je me vois bien m’engager aussi sur cette dimension !

Quels conseils pour ceux qui souhaitent se diriger dans cette voie ?

De ne pas avoir peur ! c’est clair que lorsqu’on a déjà une vie professionnelle établie, le changement peut faire peur. Intégrer un Mastère Spécialisé peut sembler intimidant pour ceux qui ont déjà une carrière, mais il s’articule très bien avec la vie personnelle et familiale et les équipes pédagogiques font preuve de beaucoup de bienveillance et d’adaptation. La diversité des profils dans la promotion favorise l'entraide et le soutien mutuel, et la dynamique de travail en groupe permet d'apprendre les uns des autres et d'apporter une valeur ajoutée grâce à notre expérience et notre recul.

Imen DAMMAK, MS APTE, Promo 2023-24