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Aujourd’hui, la Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) fait partie intégrante de nos vies personnelles mais aussi professionnelles. D’ailleurs, la quête de sens des collaborateurs trouve en partie réponse dans les initiatives sociétales et environnementales prises par les entreprises. Mais ces dernières ne savent pas forcément comment les embarquer concrètement. La Chaire Impact Positif d’Audencia s’intéresse dans sa nouvelle étude à la contribution des parties prenantes internes pour faire des enjeux de développement durable un levier d’innovation et de performance au cœur de la stratégie.
Mobiliser les collaborateurs et les engager dans la Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) est source de création de valeurs : innovation, motivation, implication qui procurent des gains d’efficacité et une meilleure attractivité. Au stade du passage à l’action, comment impliquer les membres de l’organisation dans la durée et concrètement ? Quels sont les freins et les leviers réalistes pour passer à l’action collectivement ? Quelles clefs utiliser pour quelles cibles ? Explorez dans la nouvelle étude publiée par la Chaire Impact positif d’Audencia des stratégies efficaces qui favorisent l'implication de tous et encouragent une approche durable de la RSE au sein des organisations.
97% des répondants souhaitent contribuer concrètement à la démarche RSE de leur entreprise. La majorité des répondants souhaite contribuer à l’ensemble de la démarche avec une vision globale (59%) alors que près de 4 répondants sur 10 (38%) souhaitent s’impliquer via des actions précises et de manière ponctuelle.
Les répondants travaillant dans une TPE ou PME souhaitent davantage contribuer à l’ensemble de la démarche avec une vision globale (respectivement 85% et 80% contre 59% au global).
Mais pour cela, il est indispensable pour eux :
Plus généralement, afin de rallier les collaborateurs dans une démarche RSE, ceux-ci attendent, l’exemplarité et l’incarnation de la démarche RSE par les instances de gouvernance (Comité de Direction, Conseil d’Administration). Ils constituent un prérequis indispensable de toute transformation responsable pour 90% des répondants.
L’engagement personnel et la formation ne sont pas indispensables pour s’engager dans son entreprise. En revanche, l’information et la sensibilisation des membres de l’organisation aux enjeux sociétaux et environnementaux en lien avec l’activité de l’entreprise sont déterminantes (61% des répondants) !
Tout comme, dans un second temps, la mise en place d’indicateurs de pilotage et de suivi de la démarche RSE, communiqués régulièrement aux collaborateurs (59%) et la création de groupes de travail pour mettre en œuvre le plan d’actions (sur la base du volontariat) (52%).
Parmi les répondants volontaires pour contribuer à la démarche RSE de leur entreprise, plusieurs aspirations se détachent :
Les 18-24 ans constituent la catégorie d’âge la plus encline à participer à des actions éco-citoyennes (80% contre 59% au global). Cela peut s’expliquer par le désir d’une meilleure conciliation des temps de vie professionnels et personnels (désir de temps personnel, contraintes familiales…). Les écogestes peuvent donc constituer un levier pour embarquer les collaborateurs les plus jeunes au départ, pour ensuite les faire contribuer de manière plus globale et approfondie.
Les jeunes (18-24 ans) sont également fortement en attente de reconnaissance des compétences développées dans le cadre de leur implication (60% vs 31%). Cela rejoint un résultat de notre précédente étude sur la quête de sens au travail, qui mettait en évidence la volonté des jeunes d’acquérir des compétences et de l’expérience, qui constitue un critère important pour le choix de leur emploi.
Enfin, le management intermédiaire est une ressource clé au sein de l’organisation pour embarquer les équipes de manière concrète dans la démarche RSE et accélérer la transformation durable. Particulièrement dans les TPE et PME, où les moyens humains et financiers pour formaliser et piloter la démarche RSE sont limités. Il s’agit d’une vraie opportunité au sein de ces structures car, parmi les managers intermédiaires ayant répondu à l’enquête, 30% déclarent ne pas avoir été suffisamment intégrés à la mise en œuvre de la démarche RSE de leur entreprise.
Pour embarquer leurs collaborateurs, ils ont clairement exprimé un besoin de moyens, à double niveau :
Près de 9/10 des répondants pensent que leur entreprise est engagée en RSE, avec pourtant des visions qui diffèrent.
En interne, la communication s’effectue globalement via des documents mis à la disposition des collaborateurs.trices (62% des répondants), des réunions d’informations (43%), la Direction RSE de leur entreprise (41%). Les 18-24 ans sont davantage informés via mailing (50% contre 26% au global) ou le bouche à oreille (21% contre 12% au global).
Ces résultats laissent à penser que ces catégories de répondants seraient mieux informées des engagements concrets pris par leur entreprise en matière de RSE, du fait de la taille de leur entreprise, ou de leur place au sein de la hiérarchie, propices à l’obtention d’informations concrètes, et/ou à l’intégration en amont aux réflexions en matière de stratégie. En effet, plus l’entreprise est grande, plus elle pourra se doter d’une équipe dédiée à la structuration des engagements, à leur mise en place opérationnelle et leur pilotage.
Il apparait aussi nécessaire de varier les canaux de communication afin de toucher un maximum de collaborateurs dans l’entreprise, pour se donner les moyens d’offrir un niveau égal d’informations à toutes et tous.